Née en 1975 de l’éclatement de
l’établissement public ORTF, Radio
France est une société nationale de
radiodiffusion, constituée sous la forme
d’une société anonyme à capitaux publics
dont l’Etat est l’unique l’actionnaire.
Avec ses 2 hectares de superficie, la Maison de Radio
France est le plus vaste édifice jamais bâti en France.
Une couronne de 500 mètres de circonférence et une
tour centrale de 68 mètres élevées en 1963 par Henry
Bernard y ont rassemblé jusqu’en janvier 1975 les
services parisiens de l’ancienne ORTF. Premier groupe
radiophonique français, Radio France s’appuie sur six
chaînes complémentaires (France Inter, France Info, France
Culture, France Musique, Fip et Le Mouv’), ainsi que sur
les 43 stations locales composant le réseau France Bleu.
Les sites Internet des chaînes enrichissent cette offre
de programmes, grâce à de nombreux contenus multimédia
et à une offre de podcast en constante progression.
La radio est ancrée dans notre quotidien.
Elle diffuse depuis près d’un siècle
l’information en direct, les dernières
nouveautés musicales, les fictions…
Mais l’histoire de la radio est aussi
celle d’une mémoire patiemment construite dont la
pérennité est assurée grâce à un minutieux travail de
sauvegarde et de numérisation réalisé par l’Institut
national de l’audiovisuel.
Dépositaire de ce patrimoine inestimable, l’Ina était
un partenaire indispensable à la réalisation de cette
exposition célébrant l’histoire de la radiodiffusion.
Au fil des salles, des extraits issus des fonds de l’Ina
(radio, photo et télé) mettent en valeur la profonde
complémentarité de ce patrimoine. Ils scandent et
éclairent le parcours chronologique : de la première
fiction stéréophonique « Une larme du diable », à un
passage des Actualités Françaises « le relief sonore à la
radio », en passant par la photo d’une famille autour d’un
poste de radio dans les années 50.
Du côté des ondes, chaque année, l’Ina participe
fidèlement, le 21 juin, à la Scam, à La Nuit de la
Radio, reprogrammé en août aux Etats généraux du
documentaire à Lussas, puis en décembre, à Brest, au
Festival Longueur d’ondes.
Jour après jour, l’Ina collecte et conserve les images,
les sons et les photos de la radio et de la télévision
qui fondent notre mémoire collective. Il leur donne sens
et les partage avec le plus grand nombre au travers de
collections et de savoirs.
Ce fonds est également mis au service de la production,
de la diffusion, de l’édition, de la recherche, de
l’éducation et de l’animation culturelle.
En partie accessible à tous grâce à ina.fr, chacun peut
consulter, télécharger et faire graver sur DVD, des
milliers d’images ou de sons.
Plus d’informations sur
www.institut-national-audiovisuel.fr
Alain Mikli, passionné par la création,
a bouleversé le marché de l’optique avec
une idée simple « offrir du style à une
contrainte », « transformer un handicap
en signe de personnalité ». Depuis
1978, son travail de lunetier est de donner du plaisir
à une contrainte. Constatant que le non-voyant est
considéré comme un être semblable que l’on ne veut pas
voir, que dans une société visuelle les non-voyants sont
des exclus, il se révolte. Et les choses bougent, tout
doucement… Sans prétendre à la solution miraculeuse, il
apporte sa modeste pierre dans le domaine qu’il connait
le mieux : la vision.
Exclus, les non-voyants le sont tout particulièrement de
l’accès aux arts visuels et aux musées où l’on ne peut
que voir mais jamais toucher. L’accès à ce patrimoine de
l’humanité leur seraient-ils donc impossible ?
Après avoir mis en place au Centre Pompidou et au Musée
du Quai Branly des parcours tactiles qui rencontrent
un succès incontestable auprès du public, qu’il soit
non-voyant ou pas, il a voulu donner aux non-voyants
la possibilité de découvrir à nouveau quelque chose de
différent. La technique d’images tactiles 3D/couleurs
utilisée sur certains dispositifs au Musée des arts et
métiers à l’occasion de l’exposition « Radio : ouvrez
grand vos oreilles ! » a été développée en partenariat
avec Nicolas Hueber, professeur au centre Arts et
Métiers Paristech de Paris. Révolutionnaire et exclusive,
elle permet à tous les handicapés que nous sommes de
voir autrement en touchant des oeuvres sous forme de basreliefs
et de volumes.
Alain Mikli est fier de porter haut la bannière de cet
engagement et s’enorgueillit d’être rejoint dans son
combat par les équipes du Musée des arts et métiers
dans le cadre d’un travail conjoint qui permet de
découvrir le meilleur de ce que l’humanité et son génie
peuvent offrir.
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