Durant les années 1950, stations périphériques échappant au monopole d'État et stations nationales partagent l’idée d’une radio de « qualité ».
C’est l’âge d’or d’une conception culturelle de la radio publique ; on parle des « années Gilson », du nom du responsable des programmes de 1946 à 1963. La Chaîne nationale donne le micro aux écrivains et propose une multiplicité d’émissions culturelles, de théâtre, d’opéra et de littérature qui visent à élever le point de vue de l’auditeur.
La radio publique possède un Club d’Essai radiophonique où se mène la recherche sonore. Dès lors, elle se fixe comme mission de soutenir la production contemporaine : production musicale à travers ses orchestres et la chaîne France Musique, mais aussi production culturelle et intellectuelle par l’intermédiaire notamment de France Culture.
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